Flooding Rat Burrows

Ah, les rats. Nos voisins à fourrure préférés (ou pas, soyons honnêtes). On a tous une histoire, non? Que ce soit ce furtif *glissement* dans l’allée, le bruit suspect dans la poubelle à 3 heures du matin, ou même, *mon Dieu*, la rencontre impromptue dans la cuisine. C'est comme croiser son ex au supermarché : on préférerait éviter, mais parfois… ça arrive.

Et quand ils décident d’élire domicile… et bien, c'est là que les choses se corsent. Ils construisent leur petit *château* sous terre, avec des tunnels dignes du métro parisien (en moins propre, évidemment). Et une fois installés, les déloger, c’est un peu comme convaincre un ado de ranger sa chambre. Mission (presque) impossible.

L'idée lumineuse (ou pas) : Inonder les terriers

Alors, on se creuse la tête. On cherche *la* solution miracle. Et là, BAM! L’illumination : “Et si on inondait leurs terriers?! Comme ça, ils seront bien obligés de partir!” C’est un peu comme vouloir éteindre un feu avec un bazooka, niveau subtilité. Mais bon, sur le papier, ça a l'air de marcher. On imagine déjà les rats, paniqués, nageant vers la sortie comme des petits Michael Phelps ratés.

C’est là qu’on sort le tuyau d’arrosage. Le bon vieux tuyau vert, celui qui a plus de trous qu’une passoire. On le glisse, non sans difficulté, dans l’entrée du terrier. On ouvre le robinet à fond. Et là… on attend. On attend, on attend, et… on attend encore. C'est un peu comme regarder de la peinture sécher, mais avec l'espoir (peut-être vain) d'entendre des petits cris de rongeurs.

Spoiler alert : ça ne marche pas toujours comme prévu. Mais avant de parler des *désagréments*, parlons des raisons pour lesquelles cette méthode est… disons, *discutable*.

Pourquoi ça peut être une (très) mauvaise idée

D'abord, pensez à la structure du terrier. C'est pas juste un trou tout bête! C'est un véritable labyrinthe souterrain, avec des chambres, des galeries, des sorties de secours… On inonde peut-être l'entrée principale, mais les rats, eux, ils connaissent le plan des lieux comme leur poche (enfin, leur terrier). Ils ont des *alternatives*. Des *plans B*. Des *plans C*. Bref, ils sont mieux préparés qu'on ne le pense.

Ensuite, pensez au *sol*. Si c'est un sol argileux, l'eau va avoir du mal à s'infiltrer. Si c'est un sol sablonneux, l'eau va s'infiltrer partout… sauf là où on veut. C'est un peu comme essayer de remplir un sac en papier troué. On a beau verser, ça ne reste pas.

Et puis, il y a *l'aspect écologique*. Inonder un terrier, c'est perturber tout un écosystème. On noie peut-être des rats, mais on noie aussi des insectes, des vers de terre… Bref, c'est pas très *nature-friendly*. On risque de faire plus de mal que de bien à notre pauvre jardin.

Les conséquences (souvent hilarantes, parfois désastreuses)

Alors, que se passe-t-il *vraiment* quand on inonde un terrier de rat? Voici quelques scénarios, vécus (ou presque) par votre serviteur :

Le scénario "l'eau ne va nulle part": On ouvre le robinet, l'eau s'accumule devant l'entrée du terrier, et… c'est tout. On a l'impression d'avoir créé une petite piscine pour rats. Ils doivent se dire : "Tiens, un jacuzzi gratuit! Merci les humains!"

Le scénario "l'eau ressort ailleurs": On remplit, on remplit, et soudain… l'eau jaillit de nulle part. Un trou dans la pelouse, une fissure dans le mur, le pot de fleurs de mamie… C'est un peu comme un jeu de taupe grandeur nature, sauf que c'est nous la taupe et on est complètement dépassés.

Le scénario "l'exode massif": L'eau monte, l'eau monte, et là… c'est la panique à bord! On voit les rats sortir en courant de tous les trous possibles et imaginables. Ils fuient, ils courent, ils grimpent aux arbres… C'est un peu comme l'évacuation d'un immeuble en feu, mais avec des rats à la place des pompiers.

Le scénario "la vengeance": Là, c'est le pire. On inonde, on inonde, et on pense avoir gagné. Sauf que… quelques jours plus tard, les rats sont de retour. Et ils n'ont pas l'air contents. Ils grignotent les câbles électriques, ils creusent sous les fondations de la maison, ils laissent des "cadeaux" dans le jardin… C'est la guerre déclarée. Et on a l'impression de l'avoir un peu cherchée.

Et puis, il y a le scénario où on abîme sa propre tuyauterie. Pensez-y, on force la pression de l'eau comme des dingues. Nos vieux tuyaux peuvent craquer, se fissurer… Bref, au lieu de se débarrasser des rats, on se retrouve avec une facture de plombier salée. On a le rat *et* le plombier qui nous coûtent un bras! La totale!

Alors, on fait quoi?

Bon, on a bien rigolé, mais on a compris que l'inondation massive, c'est peut-être pas *la* solution. Alors, quelles sont les alternatives?

La prévention: C’est la base. Bien fermer les poubelles, ne pas laisser de nourriture à traîner, boucher les trous et les fissures… C'est un peu comme se brosser les dents : c'est chiant, mais c'est efficace.

Les pièges: Les pièges à rats classiques, bien appâtés, peuvent faire des miracles. Il existe aussi des pièges plus sophistiqués, qui capturent les rats vivants. Après, il faut avoir le courage d'aller les relâcher loin, très loin de chez soi. C'est un peu comme renvoyer un cadeau empoisonné à son ex.

Les répulsifs naturels: Certaines plantes, comme la menthe poivrée, sont réputées pour éloigner les rats. On peut aussi utiliser des huiles essentielles, comme l'huile essentielle de lavande ou de citronnelle. C'est un peu comme parfumer sa maison pour éloigner les mauvaises ondes… et les rongeurs.

Faire appel à un professionnel: Si l'infestation est trop importante, le mieux est de faire appel à un dératiseur professionnel. Il saura identifier le problème et mettre en place une solution adaptée. C'est un peu comme aller chez le médecin quand on est vraiment malade : on confie le problème à un expert.

En conclusion, inonder les terriers de rats, c'est une idée qui peut sembler séduisante, mais qui est souvent plus compliquée et moins efficace qu'on ne le pense. Et puis, soyons honnêtes, il y a des méthodes plus douces (et moins risquées pour notre plomberie) pour se débarrasser de ces petits squatteurs. Alors, on range le tuyau d'arrosage et on opte pour une approche plus *raisonnée*. Notre jardin (et notre porte-monnaie) nous remercieront.

Et surtout, rappelez-vous : même les rats ont le droit à un peu de respect. Enfin… pas trop non plus.